La SNANC : un enjeu pour l’agriculture de demain
Le gouvernement a soumis à consultation publique, le 4 avril dernier, le projet de Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC). Il vise à garantir une alimentation de qualité pour chacun, tout en luttant contre le dérèglement climatique.
Pour Bio Équitable en France, il s’agit d’un défi majeur pour les années à venir, dont notre santé dépend. C’est pourquoi l’association a pris part à cette consultation. En effet, le modèle d’agriculture bio paysanne et équitable qu’il défend contribue aux objectifs de la SNANC.
Une alimentation saine et durable : un pilier de notre santé et de notre avenir
Le lien entre alimentation, santé publique et climat n’est plus à démontrer. Ce que nous mangeons façonne notre santé, impacte nos territoires et l’environnement. Il est donc fondamental de construire un système alimentaire qui assure à chacun l’accès à une nourriture de qualité, respectueuse de ceux qui la produisent, des consommateurs et du vivant.
L’agriculture bio paysanne : une réponse concrète aux défis posés
La SNANC met en avant la nécessité de transformer en profondeur nos systèmes de production pour qu’ils deviennent plus résilients, plus sobres en ressources, et plus justes. C’est exactement le modèle que défend Bio Équitable en France : une agriculture bio paysanne, à taille humaine, fondée sur des pratiques agroécologiques, locales et durables.
Les producteurs et productrices partenaires du label travaillent main dans la main avec la nature, à l’écoute des saisons, pour produire de manière durable une alimentation de qualité et respectueuse du vivant.
C’est par exemple le cas de Guillaume Millot, producteur de céréales bio et éleveur de brebis bio dans les Vosges, profondément engagé dans le respect des équilibres naturels.
Le commerce équitable : au cœur de la stratégie nationale
Il donc assez logique de voir le commerce équitable explicitement mentionné comme un levier prioritaire de la SNANC. Le projet affirme la nécessité de « veiller au partage équitable de la valeur le long de la chaîne alimentaire », et reconnaît que « l’agriculture durable suppose une juste rémunération des producteurs ».
Il est également précisé que d’ici à 2030, il sera nécessaire de promouvoir les labels de commerce équitable reconnus par la loi Climat et résilience, et d’informer le grand public sur la manière dont le « prix équitable » est construit.
C’est une reconnaissance pour Bio Équitable en France et une confirmation du travail que nous menons au quotidien pour le commerce équitable va dans le bon sens.
En effet, notre label garantit aux producteurs français des prix stables et rémunérateurs, basés sur leurs coûts de production, ainsi que des relations commerciales de long terme Cette démarche s’inscrit pleinement dans un système alimentaire plus juste, plus résilient, et plus transparent.
Ainsi, la SNANC est une opportunité de bâtir un futur alimentaire à la hauteur des défis agricoles, écologiques, sociaux et sanitaires. Ce projet doit maintenant se traduire par des engagements ambitieux, concrets et durables.
Bio Équitable en France reste mobilisé pour que la bio paysanne et le commerce équitable occupent toute leur place dans cette transition. Parce que bien manger, c’est bien produire et que l’avenir se cultive dès aujourd’hui.
